Les infiltrations pluviales, sur les murs et les toits, sont souvent indétectables. Dans la majorité des cas, elles ne sont visibles que lorsque les dégâts sont déjà assez importants. Pourtant, des signes peuvent apparaître ici et là. Il faut simplement savoir les détecter et les analyser. Comment faire alors ?
D’où vient une infiltration d’eau pluviale ?
Généralement, il s’agit d’un défaut de construction. Le bâtiment n’a pas été construit selon les normes. L’eau de pluie s’infiltre donc à l’intérieur de la maison parce que les gouttières ne sont pas suffisamment grandes ou que l’isolation du toit n’est pas correcte. Ils peuvent être recouverts de mousse, ce qui bouche le conduit d’eau.
Il peut aussi y avoir des fuites parce que le toit n’est pas 100 % étanche ou parce qu’il est trop plat. Des fissures peuvent également en être la cause. Il peut également s’agir d’un vieillissement évident des matériaux de construction ou des jonctions.
Repérer les signes d’un défaut de construction
Des indices peuvent vous aider à penser qu’une pénétration d’eau a lieu dans un mur :
- La peinture s’écaille petit à petit,
- Le plafond est souvent humide,
- Des taches d’humidité et des traces de salpêtre apparaissent,
- De l’eau coule sur les murs,
- Une odeur inconfortable demeure dans la maison,
- Les bois à l’intérieur semblent pourrir d’eux-mêmes,
- Des moisissures se forment.
Dès lors que l’un de ces signes apparaît, vous devriez être à l’affût d’une infiltration murale depuis plusieurs jours, plusieurs semaines ou même plusieurs années. Vous pouvez en savoir d’avantage en vous renseignant à cette source.
Que faire si la fuite est invisible, mais présente
Dans bien des cas, l’occupant d’une maison sait que de l’eau s’infiltre dans ses murs, mais il est incapable de les voir ou d’identifier la source. Dans ce cas, il est conseillé d’appeler un spécialiste. Un professionnel sera à même de déceler la cause et la source du problème. Il peut utiliser divers appareils et plusieurs techniques.
Il peut utiliser les méthodes de thermographie ou du gaz traceur comme il peut réaliser une inspection vidéo ou une recherche acoustique.
Les techniques de professionnel
La thermographie n’est autre que l’utilisation des ondes infrarouges pour trouver la source réelle de l’infiltration ou de savoir s’il s’agit uniquement d’une simple humidité. Il faut diriger une caméra thermique sur chaque mur. Les zones où une forte concentration d’eau existe s’affichent automatiquement.
C’est à peu près le même principe qu’avec une inspection vidéo. Une caméra endoscopique est introduite dans les tuyaux du toit pour chercher des fissures dans les canalisations et des joints détachés. La corrélation acoustique, quant à elle, se base sur le son. Il faut alors un « aquaphone » qui va envoyer des sons différents là où il y a des fissures ou des fuites ou de l’eau qui s’échappe. La technique du gaz traceur permet de détecter les petites fuites lorsque les autres méthodes n’ont pas fait effet. Le gaz utilisé est un mélange d’azote et d’hydrogène.